31 ans, 31 réflexions
À l’occasion de mon 31e anniversaire, je voulais partager avec vous 31 réflexions que je me suis faite en tant que femme maintenant établie dans sa trentaine.
Mon corps réagit à mon état mental.
J’aime avoir le contrôle mais je dois savoir lâcher prise.
Je ne suis pas un imposteur.
Je me pose trop de questions.
C’est correct de ne pas savoir ce qui m’attend.
C’est correct de ne pas bien se sentir.
C’est correct de faire preuve de vulnérabilité.
C’est correct de demander de l’aide.
Ma vie n’a pas à ressembler à celles des autres.
J’ai le droit à l’erreur, à l’échec et je suis capable de me relever.
Le succès n’a rien à voir avec l’argent, les diplômes et la carrière professionnelle.
Le mode de vie occidental ne me correspond pas.
Je préfère vivre dans la simplicité auprès des miens que dans l’opulence auprès de mes oppresseurs.
Donner la vie va bien au-delà de la grossesse et de la maternité. Je ne suis pas encore prête à prendre cette énorme responsabilité.
Je n’ai pas peur de tout recommencer à zéro.
Je suis prête pour un nouveau chapitre de ma vie.
J’ai plus de talent que je ne le pense.
Le manque d’estime et de confiance en moi est bien plus profond que je ne le crois, surtout en tant que femme noire.
En réalité, je n’ai pas à faire 2 fois plus que les autres pour y arriver.
Je suis à la fois sociable et solitaire.
J’ai besoin d’être dans mon espace, dans ma bulle pour stimuler ma créativité et ma productivité.
Il n’y a rien de mal à disparaître et se déconnecter du monde.
Les réseaux sociaux ne sont pas le reflet de la vie réelle.
Vouloir être approuvée par des inconnues n’a rien de sain.
L’éducation ne se fait pas qu’à travers l’école. Lire, visionner des films et documentaires, écouter des podcasts et de la musique, assister à des conférences, et bien d’autres choses, sont aussi des moyens d’apprendre et de s’éduquer.
Vieillir ne signifie pas arrêter de rêver.
Plus je prends de l’âge, plus je me sens connectée à mes ancêtres.
La génération de nos parents a fait ce qu’elle a pu avec ce qu’elle avait.
Moi (nous, notre génération), j’ai les moyens de changer les choses pour les générations futures.
Je suis fière de ce que je suis, de ce que j’ai été et de ce que je deviendrai.
Je me définie comme afro-féministe, anti-raciste, anti-capitaliste, anti-occident, anti-suprématie, pro-noire, et je prône la décolonisation de nos mentalités, de nos corps, de nos peuples, de nos territoires, de nos êtres.